Le sable brisé
La nuit enveloppait Babylone d’un silence dense, uniquement géné par le murmure du vent qui caressait les feuillages suspendus. Le jardinier se tenait devant le bassin, son regard plongé dans l’eau maussade où la orbe semblait représenter. Ce qu’il avait aperçu la veille n’était pas une dessin. Une vitesse inconnue modelait la boue,